Une vision stratégique de la finance climatique
L'Ambassadrice Masire-Mwamba a articulé sa réflexion autour d'une opportunité historique : positionner l'Afrique comme leader mondial de la croissance verte. Elle a mis en garde contre les risques d'un écosystème financier sous-développé qui pourrait freiner cette ambition continentale. Sa présentation a démontré comment les défis climatiques peuvent se transformer en leviers de développement économique, à condition de disposer des instruments financiers appropriés.

Trois axes prioritaires ont structuré son intervention. D'abord, le renforcement des cadres réglementaires nationaux et régionaux pour sécuriser les investissements verts. Ensuite, l'amélioration des capacités des marchés de capitaux africains pour absorber et channeler les flux financiers climatiques. Enfin, l'intégration systématique de la finance climatique dans les stratégies diplomatiques et multilatérales du continent.

L'Ambassadrice a particulièrement insisté sur la nécessité de dépasser la dépendance aux financements externes en développant des mécanismes innovants ancrés dans les réalités africaines.
Cette approche s'inscrit dans la vision plus large de souveraineté financière promue lors de ce petit-déjeuner des leaders, où experts et praticiens ont convergé vers un consensus : l'émergence africaine passe par une révolution de ses instruments financiers, pilotée par des leaders visionnaires comme l'Ambassadrice Masire-Mwamba.