2025 : Nouveau Sud, Ancien Monde
Le sommet de cette année explorera la vague transformative qui redéfinit la gouvernance, la géopolitique et les opportunités économiques dans une Afrique en pleine évolution. « Nouveau Sud, Ancien Monde » symbolise l’ascension des nations émergentes, en particulier en Afrique, qui réinventent leur rôle dans les structures de pouvoir mondiales et plaident pour un ordre international plus juste et inclusif.
Autrefois qualifiées de « Tiers-Monde », ces nations défient désormais les puissances traditionnelles, démontrant des avancées notables en gouvernance, technologie et démocratie. La montée en puissance du « Nouveau Sud », incarnée par des blocs influents tels que les BRICS, annonce un basculement vers une gouvernance mondiale plus équilibrée et un multilatéralisme plus représentatif. L’Afrique, forte de ses ressources abondantes, de sa démographie jeune et de sa position stratégique, se situe au cœur de cette transformation, renforçant la puissance collective du Nouveau Sud dans la promotion de réformes mondiales et de systèmes équitables.
En partenariat avec des régions comme l’Asie, où la Chine et l’Inde exercent une influence économique à travers des initiatives telles que la Ceinture et la Route, et l’Amérique latine, où le Brésil défend la diplomatie régionale, le Nouveau Sud n’est pas qu’un concept. C’est une force concrète qui redessine les dynamiques de pouvoir mondiales et favorise des alliances résilientes et mutuellement bénéfiques.
AGENDA
8:00 | Inscriptions et Petit-Déjeuner |
9:00 |
Discours d’ouverture
Facilitateurs :
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9:30 |
Dialogue de Haut Niveau : Du multilatéralisme en crise à un ordre
international inclusif : comment les institutions internationales peuvent-elles redéfinir leur rôle
catalyseur dans la transformation des rapports Nord-Sud ?
L’ascension fulgurante du « Nouveau Sud » redessine le paysage géopolitique
mondial. Les BRICS, désormais forts de 10 membres, représenteront 44% du PIB mondial d’ici 2025,
illustrant ce basculement de pouvoir économique. Pourtant, malgré leur poids croissant, ces nations
restent sous-représentées dans les instances décisionnelles internationales. Par exemple, au FMI,
les pays en développement constituent 75% des membres mais ne détiennent que 37% des droits de vote.
Ce déséquilibre criant alimente les revendications légitimes du Sud pour une meilleure
représentation et une voix plus forte sur la scène internationale. Face à ces défis, les
institutions internationales doivent se réinventer. La réforme de leur gouvernance est inévitable
pour refléter les réalités géopolitiques actuelles. Des initiatives audacieuses émergent, comme la
proposition d’intégrer le Brésil, l’Inde et l’Union africaine au G7/G20, ou encore la refonte du
Conseil de sécurité de l’ONU. Au-delà de la représentation, les institutions internationales ont un
rôle crucial à jouer en tant que catalyseurs de dialogue et de coopération.
Points de discussions :
Discours d’ouverture :
Speakers :
Modérateur :
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10:30 |
Situation sécuritaire en RDC et dans les grands lacs : perspectives de
sortie de crise
S.E. Olivier KAMITATU ETSU, Ancien Président de l’Assemblée nationale, Ancien Ministre
du Plan, République Démocratique du Congo
En Conversation avec
Viwanou GNASSOUNOU, Ancien secrétaire général adjoint de l’Organisation des États
d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP), Président du Comité d’Orientation de l’Africa
Political Outlook
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11:00 |
Panel N°2 : Nouvelle Commission de l’Union
Africaine et la Commission Von Der Leyen II : agenda commun, priorités partagées
La convergence, d’une part, de la Commission de l’Union Africaine nouvellement élue et du second terme de la présidente de la Commission de l’Union Européenne d’autre part, marque un moment charnière dans les relations Europe – Afrique. Cet alignement offre une opportunité unique d’élaborer un agenda commun qui renforcerait les aspirations de l’Afrique telles que traduites dans l’Agenda 2063, tout en faisant progresser les priorités mondiales communes. En maximisant cette synergie, les commissions des deux Unions peuvent renouveler leurs partenariats pour efficacement s’attaquer aux défis les plus urgents, et libérer une prospérité partagée.
Points de discussions :
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12:00 | Pause Café et Networking |
12:15 |
Panel N°3 : Souveraineté agricole, transition énergétique,
industrialisation durable : à l’aube du “grand bond vert”
L’Afrique se trouve à un moment charnière de son histoire, à l’intersection de trois transformations majeures : la souveraineté agricole, la transition énergétique et l’industrialisation durable. Alors que le continent abrite 60 % des terres arables mondiales et 30 % des réserves de minéraux critiques (cobalt, lithium, cuivre) indispensables aux technologies vertes, il reste paradoxalement dépendant des importations alimentaires et peine à valoriser ses ressources. Quelles politiques et transformations stratégiques impulser afin de mieux interconnecter ces dynamiques, redéfinir son émergence et devenir un espace de puissance et d’opportunités ? Ce panel explore les clés de succès, modèles innovants et paradigmes systématiques à même de favoriser le succès de cette triple transformation, ce “grand bond vert.”
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13:15 | Pause Déjeuner |
14:30 |
Diplomatie parlementaire : innover, collaborer et façonner de nouveaux
modèles de gouvernance
Hon. Myriam DOSSOU, Vice-présidente de l’Assemblée nationale, Ancienne Ministre du
Développement à la Base, de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes, République du Togo
En Conversation avec
Hon. Kalvin SOIRESSE, Député Bruxellois, Co-Président du Groupe Ecolo Bruxelles
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15:00 |
Panel N°4 : L’avenir de l’aide au développement international – changer
de paradigme, actualiser les approches
Les remises en question récentes de l’aide publique au développement (APD) interrogent son avenir et son efficacité. Aux États-Unis, le démantèlement de l’USAID sous l’administration Trump a affaibli la gestion des programmes humanitaires, exposant des populations vulnérables à des crises majeures. En France, malgré des engagements pour atteindre 0,7 % du RNB d’ici 2025, les coupes budgétaires et le report de cet objectif à 2030 fragilisent la crédibilité de la politique d’aide. Parallèlement, les donateurs réorientent leurs ressources vers des priorités globales comme le climat ou les migrations, au détriment de la lutte contre la pauvreté. Ces évolutions appellent une réforme structurelle et une approche plus inclusive, valorisant les initiatives locales, notamment en Afrique et dans le Pacifique, pour réduire les déséquilibres Nord-Sud.
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16:00 |
Panel N°5 : L’avenir de la santé en Afrique – Au-delà de la résilience
: Innovation, secteur privé et nouveaux modèles
Plus de la moitié des Africains n‘ont pas accès aux soins de santé
essentiels en raison d’une infrastructure insuffisante, de barrières financières et d’une grave
pénurie de personnel médical. Les zones rurales et les zones affectées par des conflits sont
particulièrement touchées, avec des retards dans les diagnostics et des installations limitées
exacerbant le problème. La pandémie de COVID-19 a davantage exposé la fragilité des systèmes de
santé, interrompant des programmes critiques et mettant en lumière leurs vulnérabilités.
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17:00 |
Panel N°6 : L’Afrique dans la nouvelle ère de l’IA et du numérique : la
jeunesse africaine comme force d’innovation
La convergence entre le dividende démographique de l’Afrique et l’intelligence artificielle offre
une opportunité sans précédent de redéfinir l’avenir technologique du continent. Toutefois, pour que
l’Afrique puisse pleinement exploiter le potentiel de l’IA et des technologies numériques, plusieurs
obstacles majeurs doivent être surmontés. Cela inclut la réduction de la fracture numérique,
l’assurance d’un accès équitable à la technologie et à Internet, ainsi que le développement des
infrastructures et compétences essentielles pour rivaliser dans l’économie numérique mondiale. Les
systèmes éducatifs doivent évoluer pour doter les jeunes des compétences requises pour les emplois
dans l’IA, la science des données et l’entreprenariat numérique, afin de créer une main-d’œuvre
capable de stimuler l’innovation. Les gouvernements doivent élaborer des politiques favorisant le
développement éthique de l’IA, protéger les droits numériques et promouvoir un environnement
économique qui encourage les startups technologiques et les entreprises numériques.
Points de discussions :
Discours d’ouverture :
Speakers :
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18:00 |
Prix Africa Political Outlook
Pour le Leadership, la Gouvernance et l’Impact
Facilitatrice :
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18:20 | Remarques Finales |
09:00 – 12:00 |
(Seulement sur invitation – Réservé à des investisseurs et décideurs économiques)
Débloquer l’émergence : financements innovants et alternatifs – Blended finance, finance climatique et marchés de capitaux
L’Afrique a besoin de 277 milliards de dollars par an pour atteindre ses objectifs climatiques
conformément à l’Accord de Paris, mais ne mobilise actuellement que 16 % de ce montant.
Avec 87 % des financements provenant de sources internationales et seulement 18 % de contributions
du secteur privé, le continent doit se tourner vers des outils innovants tels que la finance mixte,
les obligations vertes et les marchés du carbone pour combler ce déficit. La finance mixte a déjà
permis de mobiliser 213 milliards de dollars à l’échelle mondiale, l’Afrique subsaharienne
représentant 41 % des transactions liées au climat en 2024.
Discours d’ouverture :
Speakers :
Facilitateur :
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